Isidore ODORICO : le maitre de la mosaïque Art Déco dans l’ouest de la FranceLa mosaïque avec ces petits carrés comme revêtement mural ou revêtement au sol fut longtemps réservé à une élite, et souvent rattaché aux monuments religieux comme les vitraux au plomb ou les dalles de verre d’ailleurs. Il faut attendre les années 30-40 pour que la mosaïque contemporaine prenne son essor avec l’essor de l’industrialisation, la rationalisation de la production de carrés de grès Céram entre autres et des émaux de Briare favorisa la production de carrés, d’hexagone comme de pastilles ou écailles dans toutes les couleurs et formats de mosaïques. L’atelier Odorico comme l’entreprise Hisbalit mosaico à l’heure actuel n’a de cesse de démocratiser la mosaïque pour un quotidien coloré de tesselles aux couleurs dans la masse, inaltérable au passage et aux ultraviolets. La mosaïque Odorico comme celle d’aujourd’hui est facile d’entretien, et du fait de sa faible épaisseur, le carrelage mosaïque est un revêtement idéal en rénovation.
Odorico une famille du Frioul en Italie qui a travaillé avec Facchina pour l’opéra Garnier de Paris.L’art de la mosaïque à la fin du 19ème siècle, reste l’apanage des chefs d’œuvres et des savoir-faire des mosaïstes de Venise ou Rome. Il faut attendre l’arrivée de mosaïstes dans la capitale de France dans les années 1880 afin que cet art polychrome se dévoile avec des chantiers tel que les basiliques du sacré cœur de Montmartre, l’opéra Garnier, le panthéon de paris, le musée du Louvres, la basilique notre dame de la garde à Marseille, la basilique Notre Dame de Fourvière à Lyon, la cathédrale sainte marie Majeure de Marseille, la basilique du rosaire à Lourdes, La basilique de Lisieux. En dehors des mosaïques religieuses, comme celle de la basilique de la pucelle à Domrémy, il y a des œuvres plus profanes comme l’exposition du centenaire à Paris en 1889 ou le tombeau de Pasteur de 1896 ; mais aussi le pourtour du grand palais et petit palais de Paris. Ces mosaïques de la fin du 19ème siècles et début 20ème siècle s’attachent beaucoup à la figuration et à des présentations narratives (religieuses ou laïques). C’est par le savoir des mosaïstes commela famille Odorico,Pellarin, Facchina, Crovato, venus du village Sequals province d’Udine, que cet art se développe comme revêtement mural dans les édifices religieux et institutionnels puis des entrées d’immeubles, des monuments aux morts et la décoration d’intérieur. Ces mosaïstes ont développé leur art en créant une école de la mosaïque de Spilimbergo dans le Frioul qui prendra un essor tardif et reconnue comme « école officielle de mosaïque » qu’à partir de 1922. La famille Odorico Après l’opéra Garnier s’installe à Tours en Val de Loire en 1881Isidore et Vincent Odorico travaille en sous-traitance pour un compatriote italien Joachim Novello, entreprise de maçonnerie qui a besoin de compétences pour des chantiers de mosaïques aux sols et terrazzo. On pense qu’ils ont participé à la décoration du grand théâtre de la ville de Tours. Un an plus tard il parte pour Rennes. Isidore Odorico à Rennes 1882-1914 : des chantiers de mosaïques de marbres, smaltes et granite Des mosaïques pour orner des églises, des entrées de maisons que l’on dénommé des « paillassons ». Le style reste néo-classique ou néo renaissance avec le père Isidore. Il faut attendre le développement de la révolution industrielle dont profita la production de série pour la fabrication d’émaux de verre et de mosaïques grès cérame pleine masse pour rendre plus abordable l’art de la mosaïque et la rendre plus créative et s’éloigner des modèles de la peinture du siècle dernier. Longtemps, en revêtement de sol est associé les carreaux de ciment, des chapes de ciment en granito( soit des inclusions minérales de différentes couleurs dans un ciment qui est poli et lustré pour renre le revêtement mural lisse et facile à entretenir). Dans les granito sont inclus des granite de diférentes couleurs, des morceaux de verre colorés. Isidore Odorico à Rennes 1882-1914 : des chantiers de mosaïques de marbres, smaltes et granite Des mosaïques pour orner des églises, des entrées de maisons que l’on dénommé des « paillassons ». Le style reste néo-classique ou néo renaissance avec le père Isidore. Il faut attendre le développement de la révolution industrielle dont profita la production de série pour la fabrication d’émaux de verre et de mosaïques grès cérame pleine masse pour rendre plus abordable l’art de la mosaïque et la rendre plus créative et s’éloigner des modèles de la peinture du siècle dernier. Longtemps, en revêtement de sol est associé les carreaux de ciment, des chapes de ciment en granito( soit des inclusions minérales de différentes couleurs dans un ciment qui est poli et lustré pour renre le revêtement mural lisse et facile à entretenir). Dans les granito sont inclus des granite de diférentes couleurs, des morceaux de verre colorés dites tesselles. Les motifs d’ornements restent des motifs floraux sur des façades, des coquillages, des frises classiques en mosaïques. Retrouvez nos autres guides sur l'utilisation de la mosaïque dans les pièces de la maison : mosaïque pour salle de bain et cuisine. VOUS AVEZ UNE QUESTION ? Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à nous contacter par mail. Nous faisons notre possible pour vous renseigner dans les 4 jours ouvrés |